Quitter l’euro = quitter la CE ?

3. Si nous quittons l’euro, sortons-nous également de l’Europe (de Maastricht) ?

On peut supposer que les pays géographiquement et historiquement européens resteront toujours en Europe quelle que soit leur monnaie, et plus précisément dans
« l’Union Européenne ». D’ailleurs un marché de centaines de millions de personnes
a une valeur trop importante pour tous.
Il ne faut pas oublier que de nombreux pays font partie de l’Union Européenne même sans avoir l’euro, de l’Angleterre jusqu’à la Suède et la Pologne. Si cependant un pays décidait de sortir également de l’Union Européenne, ce ne serait probablement pas dramatique. La Grande-Bretagne va bientôt faire un référendum sur ce sujet et des pays comme la Suisse ou la Norvège même sans avoir l’euro et ne faisant pas partie de l’Union Européenne ne sont évidemment pas isolés du monde. Au contraire, sortir de l’Union Européenne permettrait enfin à tous de retrouver la liberté pour pouvoir gérer de manière autonome et libre, aussi bien les politiques sur l’immigration que les règles pour faciliter la vie des entreprises, pénalisées par des obligations européennes nécessairement inadaptées aux particularités de chaque pays. En définitive il est souhaitable de parvenir à un accord et une gestion commune par les pays européens peut permettre d’améliorer beaucoup de choses, mais uniquement en cas d’accord unanime, sans que la liberté de chacun ne soit compromise. La perte de la souveraineté monétaire face à des budgets nationaux séparés met en danger les relations pacifiques entre les pays.
En fait, c’est la différence entre habiter dans des habitations séparées et dans une copropriété. Dans le premier cas, la pleine propriété de sa maison permet de vivre en toute tranquillité avec ses voisins, tandis que dans le deuxième les intérêts opposés sont la source de disputes et de procès constants. Les relations entre les États européens après avoir supprimé la tyrannie de Bruxelles et de Francfort ne pourront que s’améliorer, sur une base d’égalité, de dignité et de liberté.

id-foundation (2016). Assez de l’euro ! Une question par jour pendant un mois. Fondation pour une Europe des Nations et des Libertés. Bruxelles.

Lire aussi :
1. L’euro est-elle la cause principale de la crise ? Pour quelles raisons ?
2. Sans l’euro, deviendrions-nous tous riches ?

#euro #banque #bce #europe #souverainete

Si nous quittons l’euro, sortons-nous également de l’Europe (de Maastricht) ? On peut supposer que les pays géographiquement et historiquement européens resteront toujours en Europe quelle que soit leur monnaie, et plus précisément dans « l’Union Européenne ». D’ailleurs un marché de centaines de millions de personnes a une valeur trop importante pour tous.

Riche sans l’euro ?

2. Sans l’euro, deviendrions-nous tous riches ?

Non, évidemment pour rivaliser sur les marchés internationaux, beaucoup d’efforts et d’améliorations sont nécessaires pour compenser le manque d’efficacité de chaque pays. S’il suffisait d’avoir sa propre monnaie pour être riche, ce serait trop beau. De nombreuses actions complexes doivent être accomplies, comme l’accélération de la justice, la baisse des impôts, l’assistance aux entreprises pour qu’elles produisent mieux, la réduction de la bureaucratie, l’augmentation de la recherche etc… Toutefois le poids d’une monnaie inadaptée est considérablement supérieur par rapport à ces autres facteurs. Il s’agit d’une « condition nécessaire mais insuffisante ». Nous ne pouvons pas évidemment songer à quitter l’euro et ne rien faire : il faudra faire des efforts mais sans une monnaie correctement évaluée même avec du travail nous n’obtiendrions rien.

id-foundation (2016). Assez de l’euro ! Une question par jour pendant un mois. Fondation pour une Europe des Nations et des Libertés. Bruxelles.

Lire aussi :
1) L’euro est-elle la cause principale de la crise ? Pour quelles raisons ?

#euro #banque #bce #europe #riche

2. Without the euro, would we all get rich? No, obviously to compete in international markets, a lot of effort and improvement is needed to compensate for the ineffectiveness of each country. If it were enough to have one’s own currency to be wealthy, it would be too good. There are many complex actions to be accomplished, such as speeding up justice, lowering taxes, helping businesses to do better, cutting red tape, increasing research, etc.

Euro, cause principale de la crise

L’euro est-elle la cause principale de la crise ? Pour quelles raisons ?

Pour de nombreuses raisons, mais la raison principale c’est qu’une monnaie unique pour plusieurs pays différents ne peut pas fonctionner et engendre du chômage. Un pays en difficulté qui ne contrôle pas sa monnaie ne peut pas empêcher les crises. Un pays qui ne contrôle pas sa monnaie ne peut pas avoir d’autonomie et se retrouve dans la situation d’un pays du tiers monde, forcé de supplier pour obtenir l’argent dont il a besoin. C’est la fin de la démocratie et de la liberté.

Aucun peuple ne peut se proclamer maître chez lui s’il n’a pas le contrôle de sa monnaie et de ses frontières. Comme par hasard, c’est exactement ce que l’Union européenne a supprimé.

Voici quelques exemples.

Habituellement, un pays avec une économie très forte a également une monnaie forte parce que tout le monde la veut pour pouvoir acheter ses produits. Une monnaie forte provoque une « hausse des prix » des produits de ce pays qui deviennent donc moins avantageux et tout s’équilibre. Un pays avec une économie faible, par contre, aura également une monnaie faible parce que ses produits sont moins demandés. Si sa monnaie est dévaluée (ou se déprécie), c’est comme si ce dernier baissait le « prix de vente » de ses produits, qui deviennent ainsi plus compétitifs et davantage recherchés et dans ce cas également on se dirige vers un rétablissement de l’équilibre. Avec l’euro, on a un étrange cas dans lequel un pays faible (comme la Grèce) se retrouve avec la même monnaie qu’un pays fort (comme l’Allemagne). Les « prix de vente » de la Grèce seront donc trop chers tandis que ceux des produits allemands seront trop bas. Il en résulte qu’en Grèce on meurt de faim tandis qu’en Allemagne on observe un record des exportations. Il y eut une situation similaire en Argentine qui arrimât pendant de nombreuses années son taux de change à celui du dollar américain finissant par faire défaut en 2001, dont les conséquences (ajoutées à d’autres erreurs) se ressentent encore aujourd’hui. Réfléchissons-y : tous les pays de l’Europe pour lesquels l’euro représente une monnaie plus forte que la valeur de leurs monnaies nationales sont dans les mêmes conditions : pauvreté et chômage record indépendamment de la couleur politique des gouvernements, du niveau des impôts et des dépenses publiques ou du niveau de la dette publique. Si beaucoup de personnes entrent dans un restaurant et toutes celles qui ont commandé un plat particulier finissent à l’hôpital, il est probable que cela soit dû à la nourriture. Dans le « Restaurant Europe de Mme Merkel » ils vont tous mal, sauf ceux qui n’ont pas commandé le « plat euro » comme l’Angleterre ou les gérants du restaurant (l’Allemagne).

Prenons comme exemple deux autres plus grands pays : l’Italie et la France. Jusqu’à
présent, ils se sont bien défendus mais leur trop forte monnaie rend leurs produits chaque jour toujours moins avantageux (« prix de vente » trop élevés). En outre, le chômage est voué à augmenter irrémédiablement parce que leurs citoyens achèteront toujours plus de produits étrangers que nécessaire qui (ça semble peu important mais on n’y pense pas toujours) sont fabriqués par des entreprises et des ouvriers étrangers, ce qui entraîne des suppressions d’emplois. Si le travail disparait alors le capital disparait également pour importer des produits et payer les retraites et on finit par ne plus pouvoir survivre. La seule solution que ces pays ont mis en œuvre pour importer moins, c’est l’austérité, et donc limiter la consommation avec l’arme des prélèvements obligatoires et des coupes budgétaires, politique suicidaire qui entraîne la faillite et le chômage.

En pratique, c’est comme si les États européens, au lieu d’ « être une équipe » étaient placés sur un ring de boxe, les uns contre les autres indépendamment de leur poids. Le « poids du plus grand », c’est-à-dire l’Allemagne, gagnerait et les autres perdraient. Toujours pour rester dans le domaine du sport, c’est comme si on mettait un sac
à dos lourd et de même poids sur les épaules des concurrents d’une course : les plus grands et plus forts seront avantagés tandis que les plus petits et plus légers seront en grosse difficulté en raison du poids et ne pourront jamais gagner.

Le contrôle de la monnaie comme « arme » contre les crises est également fondamental. Un pays qui peut « imprimer de la monnaie » et qui a une industrie bien développée et des produits qui sont normalement recherchés, peut s’il est en difficulté dépenser davantage pour renforcer son économie sans se préoccuper de devoir emprunter de l’argent. Il peut également acheter ses titres de créance en évitant la hausse des taux. Si cela faisait baisser le taux de change de sa monnaie tant mieux, car comme nous l’avons constaté, une monnaie meilleur marché permet d’augmenter la demande de ses produits qui deviendraient de ce fait plus attrayants, en créant ainsi des emplois et un nouvel équilibre. Un pays en difficulté qui n’a pas conservé sa propre monnaie et qui a donc choisi l’euro, doit prendre en considération le tristement célèbre « spread », à savoir un refus d’achat de ses titres. Les autres pays, « pour le sauver » et lui prêter l’argent qu’il ne parvient pas à se procurer tout seul, lui imposent des politiques d’austérité inutiles
et néfastes. Les pays en crise sont toujours plus imposés, avec toujours moins de dépenses et avec des intérêts toujours plus élevés à payer : leurs difficultés augmentent et la crise s’aggrave. La différence des résultats économiques des pays avec ou sans l’euro après les
évènements inattendus et imprévisibles a été impressionnante.

Pensons à l’Angleterre : lorsqu’en 2008 il y a eu la crise des banques après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, elle était en grande difficulté car son industrie principale est justement l’industrie financière. Et donc, l’Angleterre a réussi à absorber la crise en faisant acheter à sa Banque Centrale les bons du trésor nécessaires pour se financer. La livre sterling se déprécia fortement au lieu de provoquer la hausse du spread sur les titres et son économie s’est redressée sans avoir à subir d’ordres et de conditions de personne. Les États de l’Europe périphérique par contre sont encore en
difficulté et ceux qui ne le sont pas le seraient s’ils n’avaient pas reçu d’énormes sommes d’argents camouflées par « des emprunts » via des fonds du mécanisme européen de stabilité (MES).

id-foundation (2016). Assez de l’euro ! Une question par jour pendant un mois. Fondation pour une Europe des Nations et des Libertés. Bruxelles.

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Is the euro the main cause of the crisis? For what reasons ? For many reasons, but the main reason is that a single currency for several different countries cannot work and creates unemployment. A troubled country that does not control its currency cannot prevent crises. A country that does not control its currency cannot have autonomy and finds itself in the situation of a Third World country, forced to beg for the money it needs. It’s the end of democracy and freedom.

UE de Bruxelles contre Europe des nations

UE de Bruxelles contre les nations européennes. La dictature de l’UE de Bruxelles.
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Brussels EU against European nations. The Brussels EU dictatorship. Frexit brexit dexit deutchexit fixit grexit hungrexit irexit italexit nexit oexit polexit swexit

Promesse et réalité de l’UE de Bruxelles

Promesse et réalité de l’UE de Bruxelles. L’UE promise. L’UE aujourd’hui. Frexit brexit dexit deutchexit fixit grexit hungrexit irexit italexit nexit oexit polexit swexit

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The promise of the Brussels EU. The promised EU. The EU today. Frexit brexit dexit deutchexit fixit grexit hungrexit irexit italexit nexit oexit polexit swexit

L’UE ne sert à rien

Les leçons à tirer de la quarantaine due à l’épidémie de Coronavirus. L’Union européenne de Bruxelles ne sert à rien. Le nationalisme, c’est bien. Nous avons besoin d’industrie française. C’est la faute de la mondialisation. A bas le libéralisme. La décroissance est possible. Il faut nationaliser les entreprises stratégiques et relocaliser.

#coronavirus #nationalisme #liberalisme #mondialisation #décroissance

Lessons to be learned from quarantine since the Coronavirus epidemic. The Brussels European Union is useless. Nationalism is good. We need French industry. It is the fault of globalization. Down with liberalism. Decay is possible. Strategic companies must be nationalized and relocated.