Cérémonie des Bobards d’Or

Polémia présente : XIIIème édition de la cérémonie des Bobards d’Or 2022
Délateurs, menteurs, affabulateurs, censeurs. Les journalistes, petits laquais du système ! Remettons-les à leur place ! Dénonçons avec humour cette caste médiatique, Médias menteurs, la dose de trop !
07/02/2022 – 19:30 à 22:30, Théâtre du Gymnase38, boulevard Bonne-Nouvelle,
75010 Paris – Inscription

#polemia #bobardsdor #mediasmenteurs #journalisme #mensonge

Charlemagne, l’empereur d’Occident (768–814)

Charlemagne, l’empereur d’Occident (768–814)
Son empire ne lui a pas survécu. Pourtant, son nom brille d’un éclat exceptionnel. Aujourd’hui encore, tous les ans, le prix Charlemagne vient récompenser ceux qui œuvrent pour l’unité de l’Europe…

Depuis la « barbe fleurie » du sage empereur popularisée par les images d’Épinal, la geste tragique de Roland à Roncevaux magnifiée par l’épopée, jusqu’à l’invention de l’école que les instituteurs de la IIIe République ont attribuée au personnage, tout ce qui touche au règne de Charlemagne semble baigner dans la légende. Sauf peut-être l’association de son nom à l’idée européenne : aujourd’hui encore, tous les ans, le prix Charlemagne vient récompenser ceux qui œuvrent pour l’unité et l’identité de l’Europe.

Article de Emma Demeester sur Polémia

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La remigration pour les Jeunes étrangers délinquants

Jeunes étrangers délinquants – Face à un phénomène en pleine expansion, une seule solution : la remigration
Par Paul Tormenen, juriste et spécialiste des questions migratoires

Le 10 mars, deux parlementaires ont rendu public un rapport sur la délinquance des mineurs non accompagnés en France. À l’issue de sept mois d’investigation, François Eliaou (LREM) et Antoine Savignat (LR) font le constat que les faits de délinquance commis par des mineurs non accompagnés se multiplient et s’aggravent. Ils formulent également des propositions pour contenir ce phénomène et améliorer la prise en charge des MNA délinquants. Mais celles-ci font malheureusement l’impasse sur la seule mesure véritablement à même d’éradiquer ce problème qui gangrène de nombreuses villes françaises : la remigration. [Suite…]

#remigration #paultormenen #mna #delinquant #polemia

Michel Onfray attaque la tyrannie des minorités

Michel Onfray attaque la « tyrannie des minorités » : voilà comment la combattre !
Invité de Laurent Ruquier samedi 6 mars sur le plateau de l’émission « On est en direct », Michel Onfray a estimé que la société actuelle était en « décadence » et a dénoncé une « tyrannie des minorités » qu’il juge dangereuse. À la Fondation Polémia, nous sommes évidemment sensibles à cette prise de position qui a suscité de nombreux commentaires de plusieurs observateurs. La « tyrannie des minorités » est appelée par nos soins « dictature des minorités ». [Suite sur Polémia]

La dictature des minorités : origines et moyens de la combattre
5e Forum de la Dissidence par la fondation Polémia sur le thème de la dictature des minorités.

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I-Média – Les médias découvrent la violence des cités

I-Média n°338 – Les médias découvrent la violence des cités
Sommaire : L’image de la semaine, Les médias découvrent la violence des cités (et n’y comprennent toujours rien), Revue de presse, Covid-19. Les prédictions de l’Inserm et des médias.
Comme chaque semaine, I-Média décrypte l’actualité médiatique en déconstruisant le discours dominant.

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Vers un RSA pour les jeunes migrants ?

Aide sociale à l’enfance : vers un RSA pour les jeunes migrants ?
Par Paul Tormenen, juriste et spécialiste des questions migratoires

♦ Le nombre de jeunes clandestins arrivant en France pour être pris en charge par les services sociaux des départements ne fait qu’augmenter, en dépit de la crise économique et sanitaire. Face à ce phénomène, on aurait pu s’attendre à ce que le gouvernement cherche à endiguer cette nouvelle voie d’immigration massive. Or, au contraire, selon de récentes annonces, le gouvernement Castex s’apprête à prendre des mesures qui vont encore plus accroître l’appel d’air.
Très récemment, trois événements ont braqué les projecteurs sur la situation des mineurs pris en charge par les services sociaux des départements :

  • en novembre 2020 paraissait un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales sur « l’accueil de mineurs protégés » (1) ;
  • à la même période, la Cour des comptes publiait un rapport sur la protection de l’enfance (2) ;
  • le 27 janvier 2021, un reportage de l’émission « Pièces à conviction » était consacré aux enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance.

Les deux rapports et le reportage aboutissent sensiblement au même constat : les conditions de prise en charge de nombreux jeunes par les services sociaux ne sont pas satisfaisantes. Sans tarder, le gouvernement a annoncé une série de mesures pour remédier aux carences détectées. Mais, par ricochet, celles-ci vont immanquablement susciter de nouvelles vagues d’immigration clandestine et entraîner l’accroissement des dépenses publiques. [Suite sur Polémia]

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Immigration, ces réalités qu’on vous cache

Patrick Stéfanini (2020). Immigration, ces réalités qu’on vous cache. Éditions Robert Laffont.

Les 9 chapitres du livre de Patrick Stefanini passent en revue les principaux aspects de l’immigration en France et comportent des mises en perspectives tant historiques qu’internationales. Au fur et à mesure des chapitres et en conclusion, l’auteur formule des propositions d’évolution de la politique migratoire menée actuellement. Les nombreuses informations « techniques » contenues dans le livre permettent d’aller de découvertes en découvertes et l’on ressort de la lecture des 308 pages avec la nette impression d’en avoir appris sur le sujet, même si cela ne fait qu’accroitre la frustration que tout lecteur censé peut ressentir au regard de la gestion calamiteuse de l’immigration par le pouvoir politique en place.

En savoir plus avec Paul Tormenen sur Polémia

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Immigration : la folle politique de peuplement

Immigration : la folle politique de peuplement du gouvernement français
Par Paul Tormenen, juriste et spécialiste des questions migratoires

En dépit de vagues déclarations sur la nécessité de réguler l’immigration, le gouvernement dirigé par Jean Castex ne fait comme ses prédécesseurs qu’accompagner les arrivées croissantes d’extra-Européens en France. Les dispositifs en faveur de l’immigration sont nombreux et accréditent la thèse d’une véritable volonté de peuplement de notre pays, « quoi qu’il en coûte ».

Pour prendre en charge l’immigration légale et clandestine, l’État français déploie des moyens de plus en plus considérables. Au travers des nombreux dispositifs qu’il organise et dont certains sont abordés dans le présent article, c’est bien une politique de peuplement à bas bruit qui est menée en France. La seule variable d’ajustement à la pression migratoire qu’utilise le gouvernement est d’accorder toujours plus de moyens à l’accueil des migrants légaux ou clandestins. Cette politique s’apparente à une fuite en avant totalement suicidaire pour le pays. [Suite sur Polémia]

Polémia, parce que dans un monde en proie au chaos et de plus en plus dominé par le choc des civilisations, il faut avoir le courage de déceler les nouvelles lignes de fracture et de discerner les conflits à venir pour mieux les prévenir.
Fondé en 2002 par Jean-Yves Le Gallou, ancien député européen et haut fonctionnaire, Polémia est un réservoir à idées (think tank) dont les travaux sont axés sur la défense de l’identité, la critique des oligarchies et la lutte contre tyrannie médiatique.

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La remigration dans l’histoire

Les exemples historiques de remigration par Thibaud Cassel, essayiste, Institut Iliade

« Assimilation ? Séparation ? Communautarisation ? Remigration ? » Thème du VIe Forum de la Dissidence. Cet événement entendait donc étudier les différentes possibilités de régler la grave question identitaire et démographique à laquelle la France est confrontée depuis des décennies. Au cours de cet événement, Thibaud Cassel a évoqué un sujet de première importance : la remigration. À travers un retour historique sur quelques exemples concrets de remigration, il s’est attaché à montrer la pertinence de cette option.
Polemia

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Les Bobards d’Or

Polémia présente : Les Bobards d’Or, Remettons les journalistes à leur place !
Théâtre du Gymnase38, boulevard Bonne-Nouvelle, 75010 Paris, FRANCE
Le 24/02/2020 – 19:30 à 22:30

11ème édition de la cérémonie des Bobards d’Or, Délateurs, menteurs, affabulateurs, censeurs. Les journalistes, petits laquais du système ! Remettons-les à leur place ! Dénonçons avec humour cette caste médiatique.

Les Bobards d’Or

#bobardsdor #polemia #journalisme #fakenews #jeanyvelegallou

Polémia presents: Les Bobards d’Or, Put the journalists in their place! Théâtre du Gymnase, 38, boulevard Bonne-Nouvelle, 75010 Paris, FRANCE. 02/24/2020 – 7:30 p.m. to 10:30 p.m. – 11th edition of the Bobards d’Or ceremony, informers, liars, fabricators, censors. Journalists, little lackeys of the system! Let’s put them back in their place! Let us denounce with humor this media caste.

Immigration : la Catastrophe

Jean-Yves Le Gallou (2016). Immigration, La Catastrophe, Que faire ? Via Romana, 484 pages.

Jean-Yves Le Gallou (2016). IMMIGRATION, LA CATASTROPHE – QUE FAIRE ?

Du Bataclan à Cologne, de la mer Égée à la Scandinavie : chacun le voit, l’immigration est une catastrophe pour la France et l’Europe. L’invasion les menace d’anéantissement. Ses causes ? L’explosion démographique du Sud, les guerres, mais pas seulement. Après quarante ans de déni organisé, la réalité s’impose.

Même Hollande et Merkel semblent commencer à prendre conscience des difficultés. L’Europe est en train de mourir d’un projet idéologique : le mondialisme immigrationniste marchand, le « MIM », facilité par la trahison de ses élites politiques, économiques, judiciaires, médiatiques. Cette trahison explique quarante ans de mensonges, d’omerta, d’impuissance à traiter le problème malgré les promesses.

Énarque, inspecteur général de l’administration, ancien élu régional et européen, Jean-Yves Le Gallou développe à partir de sources inédites un constat accablant aussi documenté que sans concession. Mais non sans espoir : notre patrie, notre continent, notre civilisation peuvent encore se réveiller. A condition de changer radicalement de modèle. Ici, c’est de courage qu’il va falloir faire preuve. Le temps presse !

Jean-Yves Le Gallou

Interview de l’hebdo Minute

« Minute » : Vous avez réalisé avec ce livre de près de 500 pages une véritable somme sur l’immigration en France et sur ses conséquences. Combien de temps cela vous a-t-il pris ?

Jean-Yves Le Gallou : Je peux vous répondre trente ans, dix ans ou trois ans. Je peux vous dire trente ans parce que c’est un sujet sur lequel je travaille, réfléchis et écris depuis trente ans. Je peux vous dire dix ans parce que, depuis la création de la Fondation Polémia (1), nous avons produit beaucoup de textes sur l’immigration et j’en ai repris un certain nombre dans ce livre, quand j’en étais l’auteur, ou je m’en suis inspiré, quand je n’en étais pas l’auteur. Je peux vous dire trois ans si je me limite à la phase rédactionnelle de cette somme.

Vous vous positionnez très clairement contre l’immigration dès le titre de votre livre : Immigration : la catastrophe, qui claque sur un fond rouge et noir de masses migratoires. En quoi est-ce une catastrophe ?

L’immigration est une catastrophe sur tous les plans et je vais prendre trois exemples.

Les hommes politiques aiment beaucoup parler de la lutte contre l’insécurité, parce qu’elle préoccupe à juste titre les Français, en présentant tout un tas de solutions qui, selon eux, vont régler ce problème – et bien sûr ne le règlent jamais. Ils ne peuvent pas le régler parce qu’ils ne s’attaquent pas à la cause. Pour dire clairement les choses, l’erreur – je dirais même la faute – est de croire qu’il y a juste un problème d’insécurité. Or il n’y a pas de problème d’insécurité : il y a un problème d’immigration ! Quand la quasi-totalité des bandes criminelles sont issues de l’immigration et quand 70% des détenus sont étrangers ou issus de l’immigration, parler d’insécurité et ne parler que d’insécurité, c’est une manière de ne pas parler de ce sujet qui en est la source : l’immigration.

Deuxième exemple : la communautarisation de la société française, qui alimente le discours d’un certain nombre d’hommes politiques, à droite comme à gauche, avec ce qui est présenté comme son corollaire, le problème de la laïcité. Là encore, il est faux de prétendre qu’il y a un problème avec la laïcité, et de vouloir travailler sur le sens qu’il faut lui donner et sur son champ d’application. Il n’y a pas de problème avec la laïcité : il y a un problème avec l’immigration, et plus précisément avec l’islamisation.

Troisième exemple, avec le chômage et le montant des salaires, particulièrement du salaire minimum. Évidemment qu’il faut l’augmenter. Évidemment que le salaire minimum ne permet pas de vire dans des conditions décentes, notamment en région parisienne. Mais il est impossible d’augmenter le Smic quand, dans le même temps, les frontières sont ouvertes au point de permettre l’arrivée permanente d’une main-d’œuvre abondante et bon marché. Sur Le Bon Coin – vous savez, le site que ne connaît pas Nicolas Sarkozy… –, on vous propose des services de ménage pour la moitié du Smic. Quand on parle d’emploi et de salaire, le vrai problème derrière, c’est aussi l’immigration.

« L’Africain africanise, le musulman islamise »

Je m’attendais à ce que vous me répondiez plutôt sur la mise en péril de notre civilisation…

J’allais y venir. C’est ce que j’appelle « la catastrophe la plus catastrophique », parce qu’elle a un côté irréversible. La pire catastrophe de la folle acceptation de cette immigration est le Grand Remplacement, qu’il est de bon ton, à gauche mais pas seulement, de qualifier de mythe ou de vue de l’esprit paranoïaque, alors que le Grand Remplacement est une réalité qui tient en quelques chiffres que voici : en France, un tiers des naissances sont d’origine extra-européenne ; en Provence-Alpes-Côte d’Azur, la moitié des naissances n’est pas d’origine européenne ; et en Ile-de-France, ce sont les deux tiers des naissances qui ne sont pas d’origine européenne !

Nous sommes donc confrontés à un Grand Remplacement démographique qui entraîne un Grand Remplacement civilisationnel, tout simplement parce que les populations arrivent avec leur civilisation, et que les générations nouvelles sont élevées dans la culture de leurs ancêtres – ce qui est après tout bien naturel. L’Africain africanise, le musulman islamise, c’est dans la nature des choses, de la même manière que le pommier donne des pommes. Seulement cela se produit en Europe et c’est aussi dans la nature des choses – du moins cela devrait-il l’être – que les Européens veuillent s’en préserver.

Votre vision ne correspond pas aux statistiques officielles qui nous disent que la proportion d’immigrés est stable…

Je consacre tout un chapitre à ce que j’appelle « les entreprises de dissimulation des statistiques ». Et je montre par des dizaines d’exemples comment l’Insee (l’Institut national de la statistique) et l’Ined (l’Institution national d’études démographiques), deux organismes qui dépendent de l’État, présentent les chiffres de façon totalement biaisée. Ils nous disent que l’immigration est stable alors que, d’une part, c’est faux (3% d’étrangers en 1911, 6% en 2011), d’autre part, la nature de cette immigration n’est pas la même (aux Européens se sont substitués les Africains), et, surtout, les étrangers disparaissent chaque année des statistiques pour l’unique raison qu’on leur a octroyé la nationalité française (près d’un million et demi de néo-Français de 1999 à 2009), de telle sorte que les statistiques ne veulent plus rien dire !

Il est exact que les étrangers naturalisés français ne sont plus des étrangers. Sont-ils pour autant des Français ? Au sens administratif du terme, oui ; au sens culturel, au sens civilisationnel, on peut en douter pour un grand nombre d’entre eux.

« La remigration est indispensable et faisable »

Votre livre est sous-titré : Que faire ? Il y a trente ans, vous aviez théorisé le concept de préférence nationale. Sur la base des éléments que vous nous livrez, est-ce que la préférence nationale est encore une solution dans la mesure où de plus en plus de Français sont d’origine extra-européenne ?

La préférence nationale est toujours nécessaire ; elle permettrait de limiter les dégâts, ne serait-ce que parce qu’elle entraînerait de facto un tarissement des flux d’entrée. Il ne faut pas oublier non plus que, dans la préférence nationale telle que je la proposais, il y avait aussi une réforme du Code de la nationalité qui contribuerait à stopper certains problèmes.

Elle reste donc nécessaire pour ses bienfaits économiques et sociaux mais, en termes culturels, il faut désormais en venir à la préférence de civilisation, qui est le nécessaire complément de la préférence nationale.

Concrètement, en quoi consisterait cette préférence de civilisation ?

Concrètement, la préférence de civilisation consiste à favoriser et à promouvoir, dans tous les domaines, des politiques éducatives et culturelles qui renvoient à notre civilisation, à notre histoire, à l’histoire française et européenne, bref, à la civilisation européenne. Tous les programmes scolaires et toutes les politiques doivent être placées sous le signe de cette préférence de civilisation, qui est une des conditions de notre survie en tant que peuple.

Êtes-vous favorable à ce que l’on appelait autrefois l’expulsion des étrangers et que l’on appelle aujourd’hui la remigration ? Et est-elle faisable ?

La remigration est indispensable et faisable, dès lors que la volonté politique est là, même si la tâche peut paraître immense. Je vais utiliser une image : si vous allez en Irlande et que l’on vous sert un très grand verre de bière, d’un litre par exemple, vous allez vous demander comment le boire. La bonne méthode, c’est de commencer à boire progressivement et vous allez voir que le verre va se vider, lentement mais sûrement.

Pour la remigration, c’est la même chose : il faut commencer par le commencement, c’est-à-dire par l‘expulsion des clandestins, qui n’ont absolument rien à faire ici, poursuivre par l’expulsion des criminels et des délinquants, qui n’ont plus rien à y faire non plus dès lors qu’ils ont enfreint nos lois, et puis il faut continuer, et vous verrez que ce n’est pas si ardu que cela paraît.

Il y a environ quatre millions d’étrangers qui disposent de titres de séjour. Or ces titres de séjour ne sont pas définitifs : par nature, ils sont provisoires, ils ont en quelque sorte une date de péremption. Il suffit donc de ne pas les renouveler. Une fois que vous avez fait ça, vous avez déjà accompli beaucoup de travail. Donc commençons par cela.

Ensuite, vous avez les binationaux. Là, la question qui se pose est de savoir s’ils ont une simple appartenance administrative à la France, auquel cas ce n’est peut-être pas tout à fait suffisant, ou s’ils ont aussi une appartenance affective, une appartenance culturelle. Mais cela, ce sera dans un deuxième temps.

Ce n’est pas parce que ce deuxième temps va être plus délicat qu’il faut s’interdire le premier temps.

« La souveraineté doit être au service de l’identité »

Est-il possible de renvoyer des gens de façon massive ? Y a-t-il des exemples dans l’histoire ?

Il n’y a pas de besoin de remonter très loin. Tout le XXe siècle est marqué par des déplacements massifs de populations.

A la fin de la Première Guerre mondiale, un million et demi de Grecs ont été évacués d’Asie mineure ! On ne peut même pas parler de remigration puisqu’ils étaient là depuis des millénaires, mais le transfert a eu lieu.

A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, des millions de gens ont été déplacés et ont quitté des endroits où leurs ancêtres étaient depuis non pas seulement des dizaines d’années mais des centaines d’années. Ces expulsions, précisons-le, avaient été décidées par les puissances sorties victorieuses de la guerre.

Plus récemment encore, il y a eu, bien sûr, l’exode des Pieds-Noirs.

Êtes-vous hostile à l’accueil des réfugiés ?

Je crois qu’il y a un abus considérable du statut de réfugié politique et que la majorité des personnes présentées comme des réfugiés sont des migrants économiques. Or aujourd’hui, la situation est telle qu’il faut aller à l’essentiel.

Il y a peu, j’ai eu un débat – c’était une première –, sur Radio Sputnik, avec Catherine Wihtol de Wenden, qui est une sociologue, professeur à Sciences Po, et qui défend une position immigrationniste. Ce débat a été très intéressant en ce qu’il a mis en évidence deux points de vue totalement différents.

Le point de vue de Mme Wihtol de Wenden est qu’on doit donner des droits individuels aux gens qui arrivent, et que ces droits sont garantis par des juges qui décident en fonction de principes généraux tels qu’on peut les lire dans les conventions internationales et qu’ils se permettent d’interpréter à la sauce politiquement correcte sous l’œil humide des médias.

Le point de vue que j’ai défendu est non pas le droit des individus à émigrer mais le droit des peuples – français et européens en l’espèce – à préserver leur identité et que ce droit doit être garanti de manière démocratique par le fait que c’est aux peuples de voter pour les politiques migratoires qu’ils souhaitent, et absolument pas aux juges d’en décider. Or depuis trente ans, toutes les lois sur l’immigration sont faites par les grands organes judiciaires, que ce soit la Cour internationale des droits de l’homme, le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État, etc.

Vous avez eu un autre débat, avec Jacques Sapir celui-là, sur Radio Courtoisie, et ce fut le débat de l’identité contre la souveraineté. Est-ce que vous partagez la thèse d’Eric Zemmour selon lequel la souveraineté sans l’identité n’a aucun intérêt ? (2)

Absolument. La thèse de Sapir, qui est une thèse constructiviste, part du constat que la France est devenue hétérogène, et que l’on peut reformer une sorte d’unité par l’affirmation d’une souveraineté politique. C’est une thèse tout à fait respectable mais que je ne partage pas et qui me paraît assez hors sol.

La souveraineté, c’est-à-dire la possibilité de décider par nous-mêmes, n’a de sens que si nous savons ce que nous sommes et que nous voulons le perpétuer : la souveraineté doit être au service de l’identité, sinon elle n’est qu’une coquille vide. L’identité est un préalable.

Propos recueillis par Marc Bertric (25/05/2016)

Notes :

  1. Parce que, « dans un monde en proie au chaos et de plus en plus dominé par le choc des civilisations, il faut avoir le courage de déceler les nouvelles lignes de fracture et de discerner les conflits à venir pour mieux les prévenir », Jean-Yves Le Gallou a créé, voici dix ans, la Fondation Polémia, dont la production alimente la réinfosphère.
  2. Dans un article qui fera date sur « Le souverainisme aux deux visages », paru dans le Figaro Magazine du 7 mai 2016, Eric Zemmour a eu cette formule : « Après tout, une république islamique pourrait être souveraine, mais serait-elle encore la France ? ». On peut le consulter sur Fdesouche.

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La Superclasse mondiale contre les peuples

Michel Geoffroy (2018). La Superclasse mondiale contre les peuples. Via Romana.

Préface de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia

L’énarque Michel Geoffroy a vécu une double vie. Haut fonctionnaire le jour, il a conduit une brillante carrière débouchant sur les plus hauts postes de Bercy. Essayiste la nuit et le week-end, il a été durant quarante ans à la pointe de la bataille des idées, intervenant successivement au Club de l’Horloge, puis à Polémia. Sans oublier son apport décisif au mitan des années 1990 à la revue Identité. À ce titre, Michel Geoffroy est un père naturel du courant identitaire.
Avec La Superclasse mondiale contre les peuples, il nous livre aujourd’hui une analyse profonde de la situation politique et géopolitique mondiale. La superclasse mondiale, ce sont des hommes et des femmes venus de tous les continents et qui se sentent plus proches les uns des autres que de leur propre peuple. Ils partagent les mêmes aéroports, les mêmes grands hôtels et les mêmes lieux branchés mais ignorent « les gens de rien » qui fréquentent les TER et les trains de banlieue… La superclasse mondiale, c’est une série de cercles concentriques. Au centre du cercle, quelques milliers d’hommes qui participent aux grandes conférences internationales comme Davos et le Bilderberg. Ils se retrouvent aussi dans des clubs nationaux très sélects comme Le Siècle ou la French American Foundation. C’est la Davoscratie mâtinée de Soroscratie.

Présentation

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